La peur de réussir : comprendre ses origines et ses impacts sur nos choix
- mrousselpsy 
- 29 juin
- 3 min de lecture

Quand la peur de réussir nous freine sans qu’on s’en rende compte
On croit souvent qu’on a peur d’échouer. Mais parfois, ce qu’on redoute vraiment… c’est de réussir.
La peur de réussir agit souvent en silence. On la reconnaît peu. On en parle peu. Et pourtant, elle est bien là.
Elle peut se cacher derrière des freins subtils :
- On repousse les projets importants. 
- On évite certaines opportunités. 
- On se sabote sans vraiment comprendre pourquoi. 
Cette peur s’installe parfois sans qu’on s’en aperçoive. Elle se construit dans des histoires qu’on a entendues, des scènes qu’on a observées, parfois sans même y prêter attention.
Des récits et des situations ordinaires… mais qui laissent une trace.
Parfois, plus qu’on ne le croit.
Ces histoires qu’on garde sans toujours les questionner
C’est peut-être cette camarade de classe qui avait toujours les meilleures notes.La professeure la complimentait souvent. Mais elle mangeait seule à midi. Elle était la cible des critiques dans la cour de récré. On a peut-être retenu que réussir, c’était s’exposer, devenir la cible.
C’est aussi ce cousin dont tout le monde enviait la vie… jusqu’au jour où il est parti en burn-out. On en a reparlé pendant des mois.Sa réussite était “trop belle pour être vraie.” On a peut-être retenu que ce genre de succès… ne dure jamais.
C’est ce voisin qui avait réussi, mais qui n’était jamais à la maison. Ses enfants avaient “mal tourné.” On ne le connaissait pas vraiment, mais on l’a souvent cité comme l’exemple de ce qu’il ne fallait pas devenir. On a peut-être retenu que la réussite avait un prix.
C’est cette amie d’une amie qui avait une carrière impressionnante. On lui disait souvent qu’elle avait de la “chance.” Mais au fond, ce qu’on sous-entendait, c’est qu’elle ne l’avait pas “vraiment mérité.” On a peut-être retenu qu’il fallait "mériter" de réussir, et que parfois, ça ne semblait pas assez légitime.
C’est aussi cette tante qui avait monté son entreprise avec succès. Mais à chaque repas de famille, dès qu’elle quittait la table, on disait : « Elle a bien changé, elle se prend pour qui celle-là ? » Ou encore : « Elle a oublié d’où elle vient. » Un jour, elle a disparu des photos de famille. On ne saura jamais pourquoi. Mais ce qu’on a compris, c’est qu’elle avait été mise de côté. On a peut-être retenu que réussir, c’était trahir les siens.
Ce que notre cerveau retient… et simplifie parfois
Toutes ces histoires, on les a entendues. Toutes ces scènes, on les a observées.
Mais les conclusions que notre cerveau en a tirées…Les croyances et les peurs qu’il a construites… Peut-être qu’il les a simplifiées. Peut-être qu’on n’a pas toujours vu toute la complexité de ces situations.
Ça vaut la peine de les regarder de plus près.
De les questionner.
De les nuancer.
Ou même de les déconstruire.
Parce que finalement…👉 Et si ce qu’on avait retenu n’était pas si vrai que ça ?
Une invitation à la réflexion
La peur de réussir n’est pas une notion simple. Elle touche à des croyances, à des loyautés invisibles, à des histoires qu’on transporte parfois sans s’en rendre compte.
Ce que je vous propose ici, ce n’est pas une vérité absolue. C’est un angle de réflexion. Une façon d’ouvrir la porte à un questionnement personnel.
Peut-être que certaines croyances que vous avez construites autour de la réussite méritent d’être revisitées. Peut-être qu’elles ne vous servent plus autant qu’avant.
Précision
Les histoires partagées dans cet article sont fictives et volontairement caricaturales. Elles ont pour but d’illustrer l’impact que nos expériences peuvent avoir sur nos croyances et nos freins psychologiques.
Cet article ne couvre pas l’ensemble des dimensions possibles de la peur de réussir, mais propose d’en explorer certains aspects.
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